The space between

Sortant de son premier cour de psychologie, Nathan en était encore troublé. Ils avaient abordé le thème du mal chez l’homme. Sujet qui intéressait vivement le jeune étudiant. Nathan remonta la lanière de son sac sur son épaule en passant le cadre de la porte de la classe. Le professeur leur avait suggéré de se procurer un livre d’un auteur thèque qui devait probablement être à la bibliothèque, mais avant tout, Nathan avait besoin d’une cigarette. Il descendit les escaliers en sautant quelques marches et fit un arrêt à son casier afin d’alléger son sac, puis sorti finalement sur le campus où il s’alluma une cigarette.

Nathan s’était surpris à observer et analyser les gens autour de lui. La plupart étaient en groupe, surtout les sportifs et leurs copines, certains étaient en petite bande dans laquelle ils avaient trouvé de véritables amitiés et d’autres, comme lui, étaient seuls à étudier ou à glander. Nathan tira une bouffée de cigarette et l’écrasa une fois terminée, dans le cendrier.

Direction bibliothèque. Nathan refit le chemin inverse, passa devant la salle de classe dans laquelle il avait précédemment eu un cour et se dirigea vers la bibliothèque. Étrangement, à cette heure, la bibliothèque était remplie. Sûrement des gens, qui comme Nathan, avait besoin de se procurer un livre. Nathan entra dans la bibliothèque, adressant un bref signe de tête à la bibliothécaire, avant de se diriger vers les rangées.

Nathan jetta un bref coup d’œil aux rangées avant de trouver celle qu’il voulait. La rangée 10, psychologie. Située entre le domaine de la médecine et du droit. Nathan glissa ses doigts sur les livres, cherchant l’auteur dont avait parlé le prof. Regardant au travers de la rangée, Nathan tomba finalement sur un regard féminin qui observait dans le sens opposé, donc vers Nathan. Le jeune homme posa son regard bleu/vert dans celui de la jeune inconnue avant de prendre le livre qui se situait juste devant eux, qui était d’ailleurs le livre qu’il recherchait. Nathan afficha un petit sourire en coin avant de chuchoter un petit «salut» à la demoiselle qui se trouvait devant, sachant qu’il fallait être très discret à la bibliothèque.


(Libre)

[Je m'incruste alors, tu m'en voudras pas hein ^^' ?]

L'après midi venait tout juste de commencer, pour Kate du moins. Et pour tous les autres étudiants en médecine puisque, en effet, la veille on les avait informé que leur professeur de biophysique avait du s'absenter à cause d'un congrès qui était tenu à Toronto, au Canada. Nouvelle accueillie avec enthousiasme par l'ensemble des étudiants, ca va de soi. Même si la biophysique était une discipline interessante, leur professeur était assez... spécial. Ou à fort caractère dirons nous.

Kate en avait donc profité pour faire un saut en ville, afin d'y faire quelques achats. Elle était finalement revenue sur le campus, avait déjeuné rapidementà la cafet avec ses amies de l'équipe des pompom girls comme tous les jours depuis bientot trois ans. Ecoutant avec plus ou moins d'attention leurs conversations futiles qui avait pour sujet "Quel est le sac que je dois prendre demain ?".

Elle s'en était echappée en prétextant un rendez-vous avec un de ses amis, le prétexte de la bibliothèque pouvait en effet paraitre complètement stupide et inventé de toute pièce pour une fille comme Kate, qui avait la vilaine réputation d'être une garce finie, écervelée et fille facile. Waho, la totale comme on le dit. La jeune femme s'était donc dirigée naturelement vers la bibliothèque du campus où elle était sure et certaine de ne pas tomber sur une autre pompom girl ou un des Tigers.

Elle franchit l'entrée de la grande salle, vêtue d'un slim blanc et d'un pull fin assorti aux ballerines qu'elle portait aux pieds. Classe mais sans artifice, voilà le secret. Elle se dirigea vers le coin de la grande salle où se tenaient les rayons consacrés à la médecine, se rappelant qu'elle avait un devoir à rendre dans un semaine et que le plus intelligent serait d'y travailler quelques temps, avant de se rendre à son prochain cours.

Mais, malheureusemnt pour ce fichu devoir, l'esprit et le corps de Kate en avait décidé autrement puisqu'elle se retrouvarapidement devant des livres consacrés à la psychologie. Domaine que Kate avait toujours trouvé fascinant mais elle avait toujours préféré les sciences. Une silhouette se faufila dans le rayon, ce qui eu pour effet d'attirer l'attention de la jeune femme. Celle-ci ne détacha pas son regard du jeune homme, cherchant vainement si elle le connaissait ou pas. Il tira finalement sur un des livres et brisa le silence avec un petit "salut".

Salut souffla-t-elle en guise de réponse en lui souriant à son tour. Tu es étudiant en psychologie ? demandat-elle. Waho bon sens de la déduction, quelle perspicacité. Elementaire mon cher.

(bah non, ça me fait plaisir!)

Silencieusement, Nathan s'était faufilé à travers les rangées, pensant encore au cour duquel il venait de sortir. La morale, depuis qu'il avait lu du Nietzche, la morale avait prit tout un autre sens pour Nathan, qui n'avait un sens de la morale bien à lui...Enfin, ce n'était pas pour rien qu'on le considérait comme quelqu'un de dangereux, non pas parce qu'il vandalalisait tout ce qu'il trouvait, mais bien plus parce qu'il avait le don d'attirer les autres dans des situations bien peu commode.

Bref, Nathan était toujours dans la bibliothèque, le livre qu'il cherchait à la main. La jeune femme avait, à son tour, répondu d'un silencieux «salut» et lui avait par la suite demandé s'il était en psychologie. Nathan, amusé, afficha un sourire en coin. Certes, il était en psychologie, mais on ne pouvait pas le dire à première vue.

-En fait, je suis l'un de ceux qu'on qualifie de rat de bibliothèque!

Ses propos avaient été des plus sarcastiques et Nathan ne s'en cachait pas, au contraire. Il adorait la littérature, mais n'avait jamais été assez doué pour en faire des études. Toujours positionné face à la bibliothèque, Nathan prit un second livre, simplement pour avoir plus d'espace pour voir qui se tenait de l'autre côté. Il déposa ensuite le livre un peu plus loin dans la rangée.

-Première année en psychologie...Moi c'est Nathan.

Les premières années avaient, certes, une réputation d'enfant gâté qui étaient entrés à Princeton que par l'argent de leur parents. c'était le cas de Nathan, qui était loin de s'en vanter, mais bon à Princenton, comme dans tout autre école, les réputations se créaient assez vite.

(Dsl, c'est pas mon meilleur post, mais je viens de me réveiller )

[Pardonné, pardonné ^^']

Kate feuilleta machinalement le livre qui était entre ses mains, celui dont elle s'était emparé auparavant. La place initale du livre était resté vide et c'est donc de cet endroit qu'elle avait échangé un regard pour un "salut" avec un autre étudiant qui était de l'autre côté de la rangée.

Sans vraiment qu'on sache pourquoi et comment, était-ce vraiment utile de toute façon, la conversation avait été engagé et c'est ainsi que lajeune femme apprit que son interlocuteur était plutot un rat de bibliothèque. Mais elle ne s'était pas trompé en pensant qu'il était étudiant en psychologie. Coup de chance, elle avait le don de se planter une fois sur deux.

Interessant, c'est rare de rencontrer quelqu'un qui assume le fait d'être passionné par les livres fit-elle avecun sourire en coin. Elle savait de quoi elle parlait, elle était à l'opposé du jeune homme, non pas qu'elle se haterait de se cacher sous un fauteil si elle voyait une de ses amies dans le coin, mais elle filerait sans doute avec discrétion de la bibliothèque.

Ravie de te connaitre Nathan alors. Kate Smith, en 3ème année de médecine répondit-elle machinalement. L'heure était aux présentations de toute façon. Mais plutot connue pour faire partiede l'équipe des Cheerleaders. fit-elle avec un clin d'oeil même si ce n'était pas vraiment ce dont elle était la plus fière.

Ah les premières années. Kate n'avait rien contrer eux. Sauf contre toutes ces filles qui passaient leur temps à glousser pour un rien, totalement hystérique quand, par exemple, un beau blond arrivait dans la même pièce qu'elles. Pathétique, oui c'est le mot.

Et tu fais quoi tout seul dans ton coin ? Tu n'as pas une horde de fans hystériques à tes trousses comme la plupart des beaux blonds de 1èere année ? demanda-t-elle avec un sourire taquin sur les lèvres.

Nathan assumait totalement le fait qu'il adorait la littérature. Ce que pensait les autres de lui, l'importait peu, il était d'ailleurs l'un des rares étudiants de Princeton à être ici pour les études et non pour le prestige de l'école. Même si depuis son arrivé à l'université, il s'était fait peu d'amis, Nathan s'était amusé. Les professeurs étaient sympas et étaient voués à une discussion plus élaborée qu'avec un autre étudiant. Nathan esquissa un bref sourire quant à la remarque de la jeune femme.

-Je l'assume entièrement, d'ailleurs je ne vois pas pourquoi je m'en cacherais.

Nathan était rendu à un stade où il avait compris que juger les gens sur leurs simples activités qu'ils pratiquaient était grossier et pratiquement inutile, car neuf fois sur dix, on se trompait sur la personne. Les présentations se firent dans les règles de l'art, enfin...Nathan afficha un petit sourire en coin et haussa un sourcil comme il le faisait si bien.

-Idem pour moi Kate! Je m'interesse très peu à ce genre de pratique que je considère comme assez inutile, sinon pour assouvir les fantasmes de nos chers basketteurs...Enfin j'ai rien contre les cheerleaders!

Nathan vouait une aversion totale pour ce qui était du sport d'équipe, probablement parce que dans sa jeunesse, c'était lui qu'on choississait en dernier. Mais il détestait surtout qu'on laisse entrer des idiots de première classe à l'université simplement parce qu'il était doué en sport. La dernière remarque de Kate fit sourire Nathan qui s'empressa de répondre à la question, un sourire en coin.

-Mes fans fuient comme la peste les endroits comme la bibliothèque, elles doivent m'attendre à l'extérieur en ce moment! Déclara-t-'il d'un ton des plus cynique. Une horde de fan? Lui? Pff jamais... -En fait, j'étais venu chercher un livre pour mon cour...Et toi, une si jolie demoiselle, cheerleader qui plus est, ne devrait pas être en train d'engourager nos chers Tigers? Te voir à la bibliothèque ne me surpend étrangement pas, ais-je raison?

Sans le savoir, Nathan avait légèrement hausser le ton, au grand désaroi de la bibliothècaire qui tappait du pied, non loin d'eux.

Même si elle faisait partie de l'équipe des cheerleaders, ce n'est surement pas Kate qui irait défendre avec un vif interet l'équipe de pompom girls était une chose essentielle. Pour elle c'était plutot une activité qui mélangeait deux de ses passions à savoir la danse et la gym. Bon évidement, elle était assez bien placée pour dire que leurs encouragements pour l'équipe de basket n'étaientpas vraiment utiles, si ce n'est pour rendre complètement dinguesles hormones de ses jeunes hommes encore en fleur.

Mais pourtant, cette place au sein des pompom girls apportait à Kate une certaine popularité et elle n'hésitait pas à l'utiliser, envers et contre tous. Ceux qui avaient eu la mauvaise idée de lui coller une étiquette sur le front dès sa première année à Princeton. Sortant de ses pensées grâce à la voix de Nathan, Kate hocha vaguemeent la tête en haussant les épaules.

Je ne serai pas la première à manifester si l'équipe des cheerleaders se voyait être dissoue, ça je te l'assure fit-elle en souriant. Mais j'ai pitié de ces pauvres joueurs, même si certains sont mes amis, sans les cheerleaders, ils n'auraient aucun but dans leur vie conclua-t-elle avec ironie. Si vous vouliez des noms de basketteurs qui étaient dans l'équipeavec le vain et utopique espoir de se faire chacun des cheerleaders, la liste était longue. Si, si je vous assure.

Nathan finit par répondre cyniquement à la remarque de Kate. Celle-ci arqua un sourcil avant de rire légèrement, ce qui, comme prévu, mit en rogne une des documentalistes présentes non loin d'eux.

Ah oui ? Ca ne m'étonne pas qu'elles n'ont pas osé entrer ici... Il n'y apas de mirroir et la bibliothèque ne reçoitpar Glamour ou Cosmopolitan... déclara-t-elle avec un grand sourire en jettant un coup d'oeil à une des employés des lieux fonçait droit vers le rayon psychologie, on se demande pourquoi.

Exact, en ce moment je devrais être en train de secouer mes pompoms à l'entrainement... Mais malheureusement, je préfère le calme de la bibliothèque fit-elle avec un clin d'oeil.

Dis-moi, ça t'interesse qu'on aille continuercette conversation ailleurs avant d'y être forcés ? fit-elle en jettant unnouveau coup d'oeil à la documentaliste qui s'était arrêtée à quelques mètres des rayons psychologie et qui prenait étrangement beaucoup de temps pour remettre un livre en place.

Nathan avait un malin plaisir à parler de l'équipe de basket de l'université, car il savait très bien qu'ils faisaient la même chose avec lui. L'autre jour seulement, Nathan s'était arrêté à son casier, qui, malheureusement, était situé tout près du casier de l'un des joueurs de l'équipe. Celui-ci avait usé de toute son intelligence pour le traîter d'intello, car il avait des livres dans ses mains. Nathan en avait été touché...Vraiment...Pff...Cependant, il ne jugeait que l'ensemble de l'équipe et non pas chaque personne à la fois, ça serait bien trop facile dans ce cas.

Si l'on suivait la logique, Nathan aurait déjà tabasser le joueur en question qui l'avait si tellement bien insulté, mais il s'était promis d'être plus calme et surtout plus discret à Princeton, mais ils étaient venu le chercher et Nathan n'attendait plus que le moment où ils allaient encore tenter de l'insulter. Nathan afficha un bref petit sourire, certes, à part les pompom girls, les Tigers n'avaient pas d'autres passions.

-Ouf! Je commençais à croire que tu faisais partie de celle qui vouait véritablement un culte à cette activité plus que mysogine... Le sourire de Nathan s'aggrandit lorsque Kate avoua qu'elle avait pitié d'eux. -C'est vrai qu'ils font pitié...Consideré comme les mecs les plus sexy de Princeton, à chaque match il y a salle comble et ils cotoient les plus jolies jeunes femmes de l'école...Vraiment, ils font pitités!

Ahhh...Le cynisme, quelle belle invention de l'homme! Nathan jetta un bref coup d'oeil à la femme qui s'était rapprochée d'eux d'une façon des moins subtiles. Le jeune blond esquissa un bref sourire avant de tourner à nouveau le regard vers Kate.

-Vraiment? Moi qui cherchais le nouvel exemplaire de Cosmopolitain!

Usant de nouveau d'un sarcasme propre à sa personne, Nathan observa du coin de l'oeil, la bibliothécaire ranger les livres tout en observant les deux jeunes. Nathan avait soudainement eu l'envie de lui dire qu'ils n'allaient pas se sauter dessus, qu'il ne faisait que discuter et qu'elle pouvait retrourner vaquer à ses occupations, mais il s'était rentenu. Kate, cependant, lui offrit de poursuivre la conversation ailleurs. Nathan acquiesca d'un signe de tête, puis après avoir loué le livre, Kate et lui quittèrent la bibliothèque. Nathan remonta la bretelle de son sac et esquissa un sourire en coin.

-Tiens, mes fans se sont enfuies...Alors, mademoiselle a-t-elle un endroit où elle aimerait aller?

Demanda-t'il une fois la porte de la bibliothèque refermée.

<<C'est vrai qu'ils font pitié...Consideré comme les mecs les plus sexy de Princeton, à chaque match il y a salle comble et ils cotoient les plus jolies jeunes femmes de l'école...Vraiment, ils font pitités!>>, après cette remarque, Kate ne pu s'empecher de rire ce qui lui attira rapidement un regard noire de la part de cette chère documentaliste qui semblait suivreleur conversation avec un vif interet.

Je me suis mal exprimée fit-elle avec un sourire. Je voulais plutot dire que leur manière de penser est très... puéril. Quel est l'interet de se faire une à une chaque pompom girl ? C'est pas vraiment interessant comme but dans la vie.

Oui, enfin c'était connu, les étudiants qui faisaient d'unedes équipes sportives de Princeton était là pour le sport grâce à une bourse et non pas grâce à leur intelligence. Pas étonnant, vu le peu de matière grise qu'ils possédaient de toute façon... ils fallaient bien qu'ils se ratrappent dans une autre domaine. Ô jeunesse dépravée.

C'est vraiment trop bête, mais je suis sure que tu pourras te contenter d'un bon Shakespeare plutot qu'un Cosmopolitan, mais dans le cas contraire et si tu tiens vraiment à lire ce magazine, je peux te le prêter.

Quoi ? Kate est bien une fille non ? Cosmopolitan est un bon magazine féminin, et c'était de l'ironie, elle était complètementdingue de ce magazine. Une fille reste une fille, autantqu'un garçon reste un garçon. La bibliothècaire toussota légèrement, attirantainsi les regards de Natahn et Kate qui la regardaient avec cet air à la limite de l'insolence qu'on pouvait très bien traduire par "vousavezunproblemeouquoi?onvousdérangepeut-être?". Ils quittèrentfinalement la bibliothèque et ils s'arrêtèrent devantlesdeux grandes portes qui faisaient offce de sortie. Nathan lui demanda alors si il y avait un endroit où elle voulait aller en particulier. Kate pencha la tête sur le côté, un air pensif affichésur le visage.

Non, pas en particulier... mais on peut toujours se prendre un truc à mangerà la cafet et faire un tour dansle parc non ? fit-elle en arquant un sourcil. A moins que tu veuilles aller applaudir les Tigers ? conclua-t-elle avec un large sourire.

Profitons de notre jeunesse pendant qu'il était encore temps. Une phrase qui avait attiré l'attention de Nathan. Il fallait en profiter certes, chose que Nathan faisait du mieux qu'il pouvait, mais certainement pas en draguant tout ce qui bouge. Pour lui, la culture intellectuelle était quelque chose d'important qu'on devait justement aquérir durant la jeunesse. Bref, il n'y avait pas que les femmes dans la vie, même si celle-ci prenait une place considérable dans l'existence de Nathan. Quoiqu'ayant perdu sa mère très jeune, il n'avait jamais eu de modèle féminin et disons que ça l'avait quelques peu troublées ses relations avec la gente féminine. Enfin, assez la psychanalise pour aujourd'hui.

-Je suis tout à fait d'accord avec toi! Faut bien profiter du peu de temps qu'on a, la vie est parfois tellement courte.

Nathan éclata de rire à la remarque de Kate, bien évidemment que savoir toutes les façons de manucurer les ongles était bien plus important que de connaître l'un des plus grand dramaturge. Sinon quel était l'interêt de publier des magasines comme Cosmopolitain?

-La vie nous apporte souvent des surprises et vaut mieux trop en savoir que pas assez, qui sait, je vais peut-être devenir esthéticien!

Non, Nathan n'était pas le genre de garçon qui se prenait au sérieux. Bien qu'il était relativement intelligent, ou plutôt curieux dirons-nous, il n'aimait pas le sérieux que les gens s'imposait dans la vie, lui, il était un enfant dans l'âme avant tout.

-Voilà le secret du sport américain! Tu mets quelques jolies morceaux de chair dans des mini-jupes et voilà! Le stade se remplit! C'est pas si idiot comme stratégie après tout!

Et pourquoi n'y avait-il pas de cheerleaders lors des compétitions de natation? Fort probable parce que les nageurs étaient sous l'eau et ne pouvaient observer ses charmantes demoiselles. Après avoir fait un bref tour à la cafet', les deux jeunes se retrouvèrent à l'extérieur, Nathan écouta attentivement les plans d'avenir de Kate et répliqua lorsque ce fut son tour.

-J'suis un grand fan de Freud, j'aimerais faire de la psychanalyse...Et écrire des livres si l'on m'en donne l'opportunité, mais j'vais sûrement terminé comme psychologue enfermé dans mon bureau..

Kate et Nathan se trouvèrent un endroit où il pourrait manger tranquille. Près d'un arbre pour avoir un peu d'ombre, pas trop loin de l'université, mais assez loin pour ne pas entendre la foule qui grouillait près des portes...L'endroit idéal par cette journée ensoleillée. Nathan s'assit par terre et déposa le bol de salade qu'il avait devant lui, puis il en mangea un morceau. Entre deux bouchée, il réussit finalement à placer:

-Sinon, appart le cheerleading, t'as d'autres passions? Déclara t'il, légèrement amusé, même s'il avait comprit que le cheerleading n'était pas vraiment une passion pour la jeune femme.

Devenir esthéticien ? Je ne pense pas que tu sois bien parti avec des études de psychologie. Quoi que, avec les clientes qui passent leur séance à raconter leur vie, je suis sure que tu pourrais facilement exercer les deux en fin de compte fit-elle avec un petit sourire.

Effectivement, c'était hallucinant le nombre de riches clientes que Kate avait cotoyé quand elle vivait à New York et qui profitait de leurs séances de manucure pour raconter leurs problèmes aux jeunes stagiaires qui s'occuper d'elles. Stagiaire qui devait ressortir la tête bien lourde après uneseule journée dans le salon etqui n'y remettait plus les pieds.

Exactement fit-elle en s'esclaffant à la remarque de Nathan. Et ca ne marche pas que pour le sport en plus, tu peux facilement adopter cette stratégie pour vendre n'importe quoi, une voiture, des hot-dogs ou même des laisses pour chien. Tant qu'il y a une blonde ou une brune pulpeuse avec le minimum de vêtements possible, ça attirera toujours les clients.

Ils s'assirent finalement aux pieds d'un grand chêne qui tronait de manière très remarquable et remarqué dans le parc de Princeton. Les alentours étaient vides, on pouvait seulement entendre les acclamations des supporters au loin. Nathan lui expliqua alors ses projets suite à la question de la jeune femme.

Un futur Freud ? Interessant, mais comme tu dis, tu es condamné d'avance à rester cloitré entre 4 murs, il n'y ala place que pour un seul Freud dans ce bas monde fit-elle en levant les yeux au ciel avec unsourire avant de croquer une première fois dans sa pomme.

Mes autres passions ? Ca pourrait se résumer à la danse, à la gym, au shopping et à faire la fête. Mais j'adore par dessus tout la musique, même si je ne pratique d'aucun instrument. Trop difficile d'en choisir un seul répondit-elle à la question de Nathan. Et toi, à part lire des ouvres de ces chers Freud et Shakespeare ainsi que les conseils de Cosmoplitan, tu aimes faire quoi ?

Ecouter les clientes fortunées de toute la ville, ça peut-être très... abrutissant. Savoir que sa voisine est partie aux Caraibes à bord d'un yatch alors qu' elle même a du se contenter d'un voyage à Saint Barth en première classe. Catastrophe. Et le pire c'est que tu en ressors avec quelques sequelles psychologiques. Mais tu es peut-être imunisé si t'as belle-mère est comme ça alors fit-elle avec un sourire puis en rajoutant rapidement, Sans vouloir critiquer bien sûr.

Bon c'est vrai que Kate avait la manie, comme toutes les filles, de juger aux premiers abords, ou parfois sans même lesconnaitre. Bien sur, elle s'en voulait quand elle se plantait en beauté mais parfois, ses convictions se rélévaient être exactes. La jeune femme mangea un nouveau bout de sa pomme tandis que Nathan la comparait à une future Bill Gates.

Je sais pas, dans le marketing, tout se rattache à l'argent, ça te met trop la pression... Et c'est toujours plus interessant d'aider des personnes que de les arnarquer.

Kate leva les yeux vers Nathan, le contemplant quelques instants en l'écoutant parler alors qu'il cherchait une cigarette.

Chaque être humain est unique, pas besoin de s'appeler Freud pour s'imposer. On dit bien : quand on veut, on peut.. Si tu y mets beaucoup de volonté, je suis sure et certaine qu'on se rappelera de toi.

Kate attrapa sa bouteille d'eau et en but quelques gorgées tout en écoutant Nathan répondre à une autre question qu'elle lui avait retourné.

Je suis sure que tu n'as pas continué la natation car tu étais déçu qu'aucune pompom girl t'encourage fit-elle avec un sourire taquin. Bon bien sûr, elle se doutait bien que ce n'est pas cette raison qui fait abandonner un sport. Quelle genre de musique sinon ?

Comme les trois quart des étudiants de Princeton, Nathan semblait donc lui aussi faire partie de ces enfants de la haute société dirons-nous. Et qu'est-ce que ça peut nous faire ? Euh rien, pourquoi ? Certaines personnes aimaient dire que faire parti de cette société aisée était une véritable honte, étrange. N'était-ce tout de même pasmieux de grandir dans un bon cadre sociaux et de profiter des avantages que ça apportait ? Evidement, ce n'est pas Kate qui irait contredire ça. Même si le seul lien qu'elle entretenait avec ses parents était sa carte de crédit mais vaut mieux ça que rien du tout.

L'altruisme un défaut ? Oui trop eu de gens s'en rendaient compte et c'était surprenant. Même si Mademoiselle Smith n'était pas une adepte de la phrase "Aime ton prochain", comment aimer une fille de première année qui passe son temps à glousser comme une dindepour un rien de toute façon, le fait de mettre à profit ses connaissances en médecine pour aider des malades, ça pouvait facilement mettre de bonne humeur. Même si la vie n'est pas une question d'humeur.

Cessons de critiquer la société dans laquelle on vit, on ne pourra jamais refaire le monde fit-elle avec un sourire après avoir fini de manger sa pomme. A l'ombre sous cet arbre en plein après-midi, avec une température frolant les 20° et à discuter de tout et de rien avec un étudiant qu'elle venait de rencontrer, Kate se sentait tout à fait, reposée, calme et bien.

Oui, c'est vrai fit-elle pensive quandil lui reparla de rester dans l'anonymat le plus complet si il parvenait à apporter la moindre chose dans le domaine de la psychologie. Mais c'est toujours mieux d'être reconnu, ça fait toujours plaisir d'avoir un peu de renommé, bon évidement tu es fier de toi même si personne ne connait ton nom, bref.

Mauvais garçon ? fit-elle en arquant un sourcil. Vos antécédents sont si terribles que ça pour que la direction vous ait interdit de faire parti de l'équipe ?

Pour fréquenter Princeton depuis bientot trois ans, Kate savait pertinement que pour se voir refuser l'accès à une équipe, même si ça n'était pas important pour la personne, il fallait vraiment avoir pousser le bouchon très loin. Soupçonnant le jeune homme de ne pas vouloir s'attarder sur les détails de son passé, Kate préféra changer de sujet pour répondre à la question qu'il lui avait posé.

Eumh, plutot dans le rock aussi. Ne te demande pas ce que je fais dans une équipe de pompom girls, je n'ai pas du tout le profil. Mais j'y suis quand même, c'est étonnant.

Kate souria à Nathan avant de s'étendre dans l'herbe, laissantle soleil caresser son visage.

Kate avait raison, critiquer la société ne menait à rien sauf peut-être à une désillusion complète du monde qu'il l'entoure. Nathan avait depuis longtemps passé ce stade et préférait concentrer ses efforts sur sa propre vie, plutôt que de tenter de changer un monde qui ne veut pas l'être. Certes, un peu égoïste, mais qui ne l'était pas?

Nathan afficha un petit sourire à la remarque de Kate, bien sûr que tout le monde cherchait la reconnaissance, même Nathan, mais la seule différence, s'était qu'il en était inconscient, ses gestes il l'est posait sous l'impulsion du moment, que sa plaise ou non aux gens. Nathan s'étira les bras derrière la tête, puis un petit sourire en coin, il rajouta:

-Un grand philosophe de l'air modèrne à dit: Avec les grand pouvoir vienne les grandes responsabilités. C'est la même chose avec la reconnaissance, dès que tu es populaire, les gens se mettent à épier chaqun de tes mouvements et si tu as le malheur de faire un faux pas, tu fais la couverture du prochain Cosmopolitain!

Nathan s'était même éprit à citer Spiderman, fallait le faire! Nate haussa nonchalemment les épaules à la question de Kate sur ses antécédents, il esquissa ensuite un petit sourire avant de répondre:

-Disons que j'ai eu quelques problèmes avec plusieurs de mes coéquipiers, dont certain qui ont passé la nuit à l'hôpital...Bref, on me juge trop dangereux pour nager seul dans un couloir...Enfin j'aurais dit peut-être un peu trop impulsif, mais j'assûme le fait d'avoir commencer la bagarre!

Nathan leva la main droite, comme s'il s'adressait au juge, d'une façon des plus ironiques, puis il écouta ensuite Kate lui parler de ses goûts musicaux. Une fois que celle-ci fut allongée dans l'herbe, Nathan répliqua:

-Pas vraiment, on fait tous quelque chose qui ne colle pas vraiment à notre personnalité...La beauté de la complexité humaine!

Nathan rammassa le coeur de la pomme de Kate qu'il déposa dans son bol de salade et se leva, après avoir essuyer ses pantalons qui s'étaient remplit de petit brins d'herbe, lesquelles Nathan s'amusait à arracher du sol.

-Et si on allait changer le monde? Il doit bien y avoir quelque chose à faire dans cette ville! Et puis j'ai le reste de la journée de libre, et comme ta compagnie est agréable, on pourrait aller traîner en ville?

Nathan haussa un sourcil et tendit une main à Kate pour qu'elle se relève, si elle acceptait ou pas l'invitation de Nate.

(J'te laisse le début du délire^^)

[Attention, attention alors xD ça va se faire petit à petit, j'ai trouvé une narration fun à faire... parcontre va falloir enchainer les idées ^^]

Le directeur de l'université de Princeton, Hector Salder, était un homme entre deux ages, plutôt bien conservé et dont la légende voulait qu'il ne s'étonne de rien. Quand on était responsable de Princeton qui accueillait une partie des enfants des famille placées haut dans la société, on se devait d'être prêt à tout. Et de ne s'étonner de rien.

La journée de ce cher Hector avait très bien commencé, comme tous les jours depuis deux mois, il avait "discuté" avec sa nouvelle secrétaire, ce qui l'avait mis de très bonne humeur. Il s'était ensuite enfermé dans son bureau à répondre aux journalistes qui lui téléphonaient pour la dernière victoire de l'équipe de baseball de Princeton. Le directeur passait donc une très bonne journée. On avait donc beaucoup de mal à expliquer son attitude actuelle. Il ne cessait depuis plusieurs minutes d'abreuver d'injures deux de ses étudiants. Qui a dit qu'il ne fallait plus s'étonner de rien ?

Imbéciles !! Stupides petits crétins !! Mais qu'est-ce qui vous est passé par la tête pour vous retrouvez dans une situation pareille et mettre ainsi Princeton dans l'embarras ?! Vous êtes pires que des abrutis !!

Nathan et Kate s'enfoncèrent un peu plus dans leurs si-ges, ils n'avaient pas fermé un oeil depuis 30 heures maintenant et entendre leur directeur hurler terminer de les achever.

Vous vous rendez compte des dégats que vous avez fait, hein ? Vous y avez pensé ? Non, évidement hurla-t-il comme pour lui même sauf que c'était sensé être adressé aux deux jeunes étudiants qui étaient devant lui. Faites un croix sur tous les projets que vous avez un jour rever de réaliser !! Tout ça est ter-mi-né !!

Kate avait presque de la peine pour lui. J'ai bien dit presque, elle n'irait pas jusqu'à lui proposer un mouchoir pour essuyer les larmes de fureur qui étaient au coin de l'oeil de Salder. Ah. Il devait vraiment tenir à son poste au sein de la direction de Princeton pour être un état aussi pitoyable que celui la. Mais quand on arrive dans la direction d'une université, il faut s'attendre àtout, c'est d'ailleurs ce conseil qui lui avait donné son prédécesseur. Jusqu'à présent, il en avait fait bon usage mais aujourd'hui, c'était un cas exceptionnel, si exceptionnel que son calme olympien habituel s'était perdu en route.

Bien, racontez-moi une fois encore comment tout cela s'est produit ?

Kate jeta un coup d'oeil à Nathan qui ne disait toujours rien, mais c'était normal, les substances illicites qu'ils avaient consommé quelques temps plus tot faisaient encore leurs effets... Mauvais signe, en revanche, le ton du directeur de Princeton s'était radouci. Ce genre de ton qu'on prend pour faire avouer leurs fautes aux personnes supposées coupables. Comment cela c'était produit ? Waho, longue histoire... Revenons un peu en arrière.

---

Kate s'était allongée sur l'herbe, profitant du soleil sur sa peau pour passer quelques secondes les yeux fermés.

"Et si on allait changer le monde? Il doit bien y avoir quelque chose à faire dans cette ville! Et puis j'ai le reste de la journée de libre, et comme ta compagnie est agréable, on pourrait aller traîner en ville?"

Kate ouvrit les yeux, très.. interessée dirons nous. Elle hocha la tête et attrapa la main que Nathan lui tendait pour l'aider à se relever.

Allons refaire le monde alors répondit-elle avec un sourire, ne pensant pas qu'ils allaient effectivement refaire le monde. Ou du moins une partie.

Comment avait-ils bien pu se mettrent dans une situation comme celle-ci? C’était ce que se demandait Nathan à cet instant. Bien enfoncé dans le fauteuil du bureau du directeur, Nathan n’avait aucune émotion, ni même aucune réaction face à ce que leur criait le directeur de l’université, probablement parce qu’il était toujours sous l’effet de substance illicite.

Lorsque le directeur leur demanda finalement de lui expliquer ce qui s’était passé, Nathan jetta un bref coup d’œil à Kate, qui semblait tout aussi stoïque que lui, le jeune homme décida finalement de répondre à la question du directeur afin d’éviter une sanction encore plus terrible, mais dans un autre sens, il s’en foutait bien d’être ici ou à Harvard, son père avait tellement d’argent que Nathan pourrait vivre le reste de sa vie sans travailler. Le jeune homme voulait seulement exaspérer le directeur au plus haut point.

Nathan se releva un peu du fauteuil et après avoir esquisser un malin petit sourire, il déclara d’une voix totalement objective :

-Tout ça à commencer lorsque Kate et moi se rendions en ville…

----

En ville…C’était leur destination première, d’ailleurs les deux jeunes étaient déjà en route et avait quitté le campus depuis bientôt une heure. À bord du prestigieux véhicule du père de Nathan, ils roulaient bien au-dessus des limites de vitesse prescrite par l’état. Nathan avait emprunté l’autoroute qui menait vers l’un des plus grands centres commerciaux du pays. À savoir pourquoi ils allaient là-bas, eux seuls le savaient.

La voiture emprunta la sortie qui menait directement au centre commercial et arrivé dans le parking de celui-ci, il se gara le plus loin possible de la porte d’entrée. Avant de sortir, Nathan s’assura que son joint était bien roulé, puis une fois à l’extérieur, il s’empressa de l’allumer.

-Alors on fait quoi maintenant? j’irais bien dépenser l’argent de papa dans une tonne de CD’S!

Ils n’étaient pas venu au centre commercial pour rien non? Tout en s’approchant de l’entrée, Nathan et Kate inspiraient la roulée plus ou moins bien réussit de Nathan. Une fois celle-ci terminé, Nathan s’alluma une cigarette. Rituel sacré chez le jeune homme. Après un joint, une bonne cigarette.

Quelques minutes plus tard, ils étaient à l’intérieur de centre commercial, qui, à cette heure, grouillait plus que le campus de l’université. Nathan, les mains dans les poches de son jean, observait les alentours. Il avait ce petit sourire en coin qu’on tous ceux qui inhalent des substances magiques. Ses yeux vitreux se posèrent sur Kate, puis il demanda finalement à l’adresse de celle-ci :

-On commence par quoi?

Les centres commerciaux... Pour Kate s'était comme une seconde maison, elle s'y sentait comme un poisson dans l'eau, nageant parmis les magasins, se nourissant avec ce qu'elle pouvait y trouver. Vous pensez bien que l'idée de Nathan, à savoir aller faire une petite virée dans le plus grande centre commercial de l'Etat de New York, emballa rapidement Kate. On ne dit jamais non quand on nous propose d'aller faire du shopping, ça va de soi.

Quinze minutes après avoir pris cette décision, Kate était aux côtés de Nathan dans une voiture des plus luxueuses, et oui, les étudiants de Princeton aimaient se faire remarquer, normal, ils ont le potentiel pour. Kate, les cheveux au vent, n'avait pas vu le temps passait quand ils arrivèrent finalement surle parking du Jefferson Center. Oh bien sûr, elle avaitrepéré l'enseigne Macy's de loin mais elle n'y avait pas prêté attention, plutot occupée à bavarder avec Nate tout en écoutant l'album Urban Hymns des Verves. C'est fou comme la musique pouvait tisser des liens. Après avoir partager un joint, et en sentant très vite les effets, Nathan avança l'idée de faire chauffer la carte Gold de leurs chers parents pour dévaliser le disquaire. Kate hocha la tête d'un air ravie.

Avec plaisir, ma carte ne demande que ça !

Par quoi commencer ? Bonne question. Ils étaient plantés à l'entrée du magasin, ils se dirigèrent finalement vers les rayons rock de la boutique, immense soit dit en passant.

C'est tellement difficile de choisir... fit-elle en hallucinant devant le nombre de d'albums qui étaient sous ses yeux. Tu penses que tout rentrerait dansta voiture demanda-t-elle avec une lueur de malice dans les yeux en se tournant vers Nathan.

Une vendeuse vint les voir avec son petit air pincé et limite ironique et son « lepeuxvousaidez,vouscherchezquelquechosepeutêtre ». grrr. Les vendeuses, faudrait penser à les immoler un de ces jours. Kate répondit finalement par un vague « nonmerciçavaons’ensorttrèsbientoutseulvouscroyezquoi ».

Après la petite interruption de la vendeuse aux airs pincés, Kate déambula avec Nathan parmis les nombreux rayons CDs du magasin de musique. Kate piocha parmis les CD's qu'elle voyait, ceux qui la tentait le plus et ceux qu'elle attendait d'acheter depuis un certain temps. C'est ainsi qu'elle se retrouva rapidement avec un panier rempli, dans lequel on pouvait trouver les deux premiers albums des Dandy Warhols, des Libertines, des Hives, des Goo Goo Dolls, Jimmy Eat World et une vingtaine d'autres.

Quand Kate disait que sa carte Gold allait chauffer, elle ne plaisanter jamais. Elle pouvait se le permettre de toute façon, ses parents transférer une coquette somme d'argent toutes les semaines. Nate et Kate se retrouvèrent finalement à la caisse sous l'air ébahi de la pauvre vendeuse qui devait déjà avoir des bouffés de chaleur à la vue du nombre de CD's qu'elle allait devoir passer.

Après une bonne demie-heure d'attente, la jeune vendeuse finit enfin sa tache et les deux étudiants purent sortir du magasin, 4 énormes sacs aux bras. Nathan prit alors la parole tandis qu'ils dépassaient la porte de sortie "Quelle autre boutique pourrait-on dévaliser?"

¤¤¤ De retour chez le directeur

Le directeur posa sur eux un regard consterné.

Comment ça dévaliser ? Vous vous rendez compte des termes que vous employez? C'est tout simplement inadmissible de la part de deux étudiants de Princeton s'exclama leur directeur.

Kate échangea un nouveau coup d'oeil avec Nathan. Si elle ne se retenait pas, ça ferait depuis lontemps qu'elle aurait bailloné le directeur. Elle se risqua cependant à prendre la parole, en essayant de garder son calme, il fallait tout de même qu'elle se défende un minimum non ?

"Dévaliser" est un terme fréquement employé par tous les jeunes américains, qu'ils soient à Princeton ou pas.

La directeur darda un regard noir sur Kate, n'appréciant pas vraiment qu'on le contredise.

Certes, mais c'est quand même ce que vous avez plus ou moins fait quelques temps plus tard répliqua-t-il ce qui eut pour effet chez Kate de lever les yeux au ciel et en évitant de justesse de pousser un juron.

Bon, maintenant parlez-moi de ce que vous faisiez quand le centrer fermait ses portes.

¤¤¤ Désir satisfait

Je ne sais pas répondit Kate en haussant les épaules tandis que ses yeux visitaient les environs en cherchant un magasin où se rendrent. Son regardse posa finalement sur l'ascenseur. Elle arqua un sourcil et se tourna vers Nathan :

J'ai toujours voulu visiter les réserves des magasins. T'es interessé ? demanda-t-elle un sourire en cointandis qu'elle se dirigeait déjà vers l'unique ascenseur qui pouvait les conduire au sous sol. Une voix grésilla dans tous les hauts-parleurs du centre commercial parlant de fermeture ou je ne sais quoi. Mais trop tard, Nathan et Kate descendaient déjà vers les ténèbres xD.